
Depuis 40 ans, le Secours populaire français permet à des enfants qui n’ont pas pu partir en vacances de bénéficier d’une journée à la mer ou dans un parc d’attraction. Cette année, avec le soutien de la Région Occitanie et de la Mairie de Gruissan, ce sont près de 1500 enfants et famille d’Occitanie, dont 150 du Tarn et Garonne, qui ont pu profiter d’une journée à la plage.
“C’est important pour se changer les idées, se retrouver en famille dans des temps dédiés, être éloigné des difficultés du quotidien », a expliqué à la presse Bernard Frauciel, délégué régional au Secours Populaire. « Tous ceux qui partent en vacances savent combien ça fait du bien à tout le monde”.
Alors qu’un enfant sur 3 ne partira pas en vacances cette année encore, le conseil régional a décidé de soutenir cette opération avec une aide financière de 4 000 euros. “La Région Occitanie a fait de l’épanouissement de la jeunesse sa priorité. Et quelle plus belle opportunité peut-elle offrir à ces milliers d’enfants et de jeunes qui n’ont pas la chance de pouvoir partir en vacances, que de passer une journée à la mer ?”, a déclaré Marie Piqué, vice-présidente de la région en charge des solidarités.
La solidarité n’est pas un vain mot au Secours Populaire. Au total ce sont plus de 50 000 enfants de toute la France qui auront participé cet été à l’une de ces Journées des Oubliés des Vacances. Une prouesse de solidarité qui doit beaucoup aux dons et à l’implication des bénévoles. Pour aider le Secours Populaire à poursuivre son engagement solidaire, n’hésitez pas à contacter la fédération Tarn et Garonne au 05 63 20 23 27 ou par mail: contact@spf82.org.

Interview de Bernard Frauciel, délégué régional Occitanie du Secours Populaire
Trois questions à Laurence, Christelle, Emma et Caroline, toutes les quatre bénévoles au Secours Populaire de Montauban.

Qu’est-ce qui vous a amené à participer à cette JOV ?
Laurence: Nous avons besoin de nombreux bénévoles pour encadrer les enfants lors de cette opération. Avec 1 encadrant pour 6 enfants, personne n’est de trop.
Et puis pour moi, le bénévolat, c’est une manière de sortir de l’isolement, ce sentiment d’être utile aussi. La solidarité et le visage des enfants, l’impatience et l’engouement, lorsqu’ils arrivent sur cette plage, c’est la plus grande des richesses.
Depuis combien de temps tu es bénévole au Secours ?
Laurence: J’ai commencé cette année au mois de janvier comme référente vacances. A ce titre je m’occupe de la réception des familles, du montage des dossier, de la gestion des familles d’accueil, ainsi que toute la partie administrative de nos opérations.
Qu’est ce vous diriez à quelqu’un qui souhaite s’engager pour la solidarité?
Christelle: Il y a ce sentiment d’appartenance à un groupe, une chaîne de solidarité dont chacun est un maillon essentiel. Et puis, accompagner ces enfants c’est leur apporter beaucoup de bonheur. Donner un peu de temps dans les associations, ça permet d’avoir une petit bout de bonheur dans des vies parfois difficiles.
Emma: Je leur dirai de s’engager pour acquérir de l’expérience, notamment les plus jeunes. En tant qu’étudiante, être bénévole au Secours Populaire m’a rendu beaucoup plus débrouillarde. Le contact et les relations humaines m’ont aussi énormément apporté.

