
“La Région Occitanie répond présente pour soutenir les plus fragiles en cette période difficile. Nous voulons permettre à chacun et chacune d’avoir accès à une alimentation saine, de qualité, et à nos producteurs de continuer à vivre de leur activité”, a expliqué le conseiller régional Patrice Garrigue lors de la 1ère distribution de produits locaux offerts par la Région Occitanie au comité du Secours Populaire de Castelsarrasin. Au total, 50 familles, bénéficiaires de l’aide alimentaire de l’association, ainsi que 15 familles de lycéens boursiers du lycée Jean de Prades, ont pu bénéficier de ces paniers composés de fruits, légumes, viande et laitages.

Avec « Bien Manger pour tous », la région a souhaité répondre à une double problématique. D’une part, celle des agriculteurs et producteurs privés de débouchés depuis la mi-mars et qui peinent à écouler leurs productions, d’autre part, celle des associations d’aide alimentaire confrontées en quelques semaines à une augmentation très forte des demandes. Cette opération menée sur les 13 départements d’Occitanie, permet à la Région de répondre présente pour soutenir les plus fragiles en cette période difficile. “Nous voulons permettre à chacun et chacune d’avoir accès à une alimentation saine, de qualité, et à nos producteurs de continuer à vivre de leur activité”, a souligné la conseillère régionale et députée Sylvia Pinel.

Comme je l’ai rappelé aux journalistes en tant que Président du comité, ce sont d’abord les familles les plus en difficulté qui sont le plus impactées par cette crise sanitaire, mais ce sont aussi tous les petits chefs d’entreprises et petits employeurs qui ont perdu toute ressource. Cette opération ponctuelle de la Région permet aussi de répondre à la problématique des étudiants précaires, notamment les lycéens qui n’ont pas eu accès à la cantine depuis mi-mars. Pour certains, c’est leur seul repas chaud de la journée ! Si l’on ne peut que saluer l’action du conseil régional pour cette opération, il convient aussi de rappeler que la solidarité n’est pas son coeur de métier direct. Il conviendrait à l’Etat et au département, selon leurs compétences, de s’emparer de cette question…